Le Memorial de Verdun

Ce site est dédié a la bataille de Verdun mais aussi a toutes les armées qui ont combattue durant la 1ere guerre mondiale.

Situé a l'emplacement de l'ancienne gare de Fleury, village aujourd'hui détruit qui a l’époque a a était prit et reprit a mainte et mainte reprise. Ce site fait partie des haut de la bataille de Verdun.

La construction du mémorial sous l'impulsion de Maurice Genevoix a était décidé en 1960. Le musée a était inauguré le 17 septembre 1967.
La principal vocation de ce musée est avant tout pédagogique. Il veut montrer a quel point les armée se sont engagé dans cette guerre. La collection est principalement constitué d'objets offert par des anciens combattants ou par leurs famille.

J'ai passé presque 2h a l’intérieur et je dois avoué que j'ai vraiment apprécié la visite. Il règne dans ce lieu une atmosphère spéciale qui colle parfaitement au cadre.

Voici quelques photos qui vous donnerons un bon aperçu des choses.

Actuellement a l’étage du musée une exposition temporaire consacré a Maurice Genevoix et a Ernst Junger est présenté. On peut y voir beaucoup d'objet ayant appartenu au deux hommes et même des pièces d'uniformes. Les deux hommes sont tout les deux passé par Les Eparges et Verdun et se sont retrouver face a face sans le savoir.

Le Fort de Vaux

Le Fort de Vaux est les symbole de la résistance Française pendant la 1ere guerre mondiale.
Depuis le debut de la guerre il est la proie des attaques Allemande. Il tient bon et ne se laisse pas prendre.

En 1916 il est tenu par le Commandant Raynal et par environs 500 hommes. Les Allemands vont redoubler d'ardeur dans leur attaques. Lance flammes et bombardement intensifs sont le quotidien des hommes a l’intérieur du fort.
Les soldats français sont épuisé et surtout assoiffé. La citerne de 5000 L d'eau ne contiens plus rien car les bombardements ont provoqué des fissures qui ont fait s’écouler l'eau petit a petit sans que personne ne s'en aperçoive.
Malgres cela tout le monde tiens le coup. Personne ne veut se rendre.

Entre le 2 et le 7 juin 1916 les allemands font un tel travail de pression que les français commence a douter... Le commandant Raynal le 4 juin 1916 fait envoyé ce message a l’arrière par un pigeon voyageur répondant au nom de Vaillant :

« Nous tenons toujours, mais nous subissons une attaque par les gaz et les fumées très dangereuses. Il y a urgence à nous dégager. Faites-nous donner de suite toute communication optique par Souville, qui ne répond pas à nos appels. C'est mon dernier pigeon. Signé : Raynal"

Le pigeon gazé et épuisé délivrera sont message a la limite de la mort. Il sera d'ailleurs décoré de la Légion d'Honneur pour sa mission.
Malheureusement les renforts eux ne viendront jamais sortir Raynal et ces hommes de leur galère.

Le 7 juin Raynal n'a pas d'autre choix que de se rendre et de signer la reddition du fort.

Le Kronprinz le fera convoqué dans son bureau et lui fera de grandes éloges sur la bravoure dons lui et ces hommes ont fait preuve.
La tradition militaire veut que l'officier ayant fait preuve de bravoure au court des combat se voient rendre leur sabre par l’officier adverse. Le Kronprinz n'ayant pus faire retrouvé le sabre de Raynal (pour cause celui ci n'en avait pas !) lui remit a la place une baïonnette de saper allemand.
A peine quelques minutes après sa sortie du bureau du Kronprinz, Raynal se voit rappeler. Le Kronprinz lui tends alors un sabre d’officier français qu'on vient de lui apporter. Il demande alors a Raynal de bien vouloir lui rendre le coupe chou et d'accepter le sabre. Il ajoute que pour lui ce sabre correspond plus a sa valeur que cette simple baïonnette.

Voici quelques clichés pris a l’intérieur du fort :

Une chambré de soldats :

Le bureau de Raynal :

La salle des transmissions :


Les latrines :


Le colombier :

Une tombe dans le fort :

L'infirmerie :
Des affuts de canon :

Quelques photos de l’extérieur (sur le dessus du fort) :

Verdun lieux d'histoire et de memoire

Samedi 1er octobre mon mari et moi sommes allé nous promener sur les traces de Maurice Genevoix et son 106eme Régiment d'infanterie.

Nous arrivons donc a 11h30 au pieds de la crête de Eparges.

La 1ere visite se fera au cimetière du Trottoir ou est enterré Porchon le meilleurs ami de Genevoix mais aussi beaucoup d'hommes du 132eme RI et du génie.

La tombe de Robert Porchon Sous Lieutenant au 106eme RI.

Quelques vus du cimetière :



La visite c'est poursuivie avec le parcourt pour monter en haut de la crête.

La bas on trouve un petit monument a la gloire du 302eme RI :

En continuant un peu plus haut se trouve le monument du point X. Il est dédié a tout les hommes que l'ont a jamais retrouvé et qui sont resté sans sépulture.




Le monument surplombe la pleine de la Woevre :

Quand on regarde les alentours du monument on se rends compte que le paysage a était totalement bouleversé par le travail de sapes des hommes du Génie.

Ce travail consisté a creusé des tunnels pour accéder au dessous des tranchées allemandes. Une fois arrivé en dessous ils plaçaient des explosifs sous la tranchées et les faisaient sauter.


Quelques entonnoirs de mines :


Au pieds du monument au Coq c'est encore plus flagrant. Pour accéder au monument il nous faut longer un énorme trous de mine.

Après le monument au coq nous prenons la direction de L’abri du Kronprinz. Pour y accéder il nous faut passer par des chemins pas toujours simple a prendre en raison de la présence de nombreux morceaux de métal dans le sol.
L'abri du Kronprinz (avec moi devant) :

En redescendant on tombe sur le monument du Génie :


Avant de repartir nous faisons un arrêt obligatoire par le monument a la gloire du 106eme RI :

Notre visite aux Eparges riche en émotions je dois dire se termine ici. Nous remontons en voiture et prenons la direction de Verdun et ces champs de batailles. (Je ferais des articles séparé pour les visites du fort de Vaux et du Mémorial de Verdun.)

Je commence donc avec le Lion de Verdun. Ce monument représente un lion mort couché sur le flanc. Il symbolise la limite de l'avancée des Allemands le 23 juin 1916, Il est construit à l'emplacement de la Chapelle Sainte-Fine qui a était détruite au cours des nombreux combats.


Le monument du soldat du droit :


La tranchée des baïonnettes. (Anciennement baptisé tranchée des fusils)

Ce monument est son histoire que je qualifierais d’énigmatique donne la chair de poule je trouve.

Dans les tombes sont enterré des soldats du 137eme RI. La legende veut qu'ils soit mort debout le fusils a la main, ensevelie par les retombées de la terre soulevée par les bombardements. La réalité est sans doute moins patriotique. Il est plus que probable que ces hommes soit mort sur place et ai était enterré par les allemands qui pour indiquer l'emplacement des tombes ont planté la les fusils des soldats. D’où l'ancien nom du lieux : La Tranchées des fusils.


Un reste de tranchée plutôt bien conservé. Il s'agit vraisemblablement d'un morceau du boyau de Londres. Il se situe au bort de la route qui mène aux village detruit de Douaumont.

Après notre départ des champs de batailles nous faisons un passage obligatoire par le Mémorial de la Voie Sacrée. Il est l'hommage aux hommes du train qui ont permis l'acheminement de matériel et des hommes sur la route entre Verdun et Bar Le Duc.